Mon approche de l'astrologie tend également à considérer que le thème astral est un Tout et une Unité : son interprétation demande donc une cohérence absolue, un esprit de synthèse et une certaine « vision holistique ». En outre, chaque individu est unique et demande un soin particulier pour le comprendre véritablement dans sa spécificité.

Par conséquent, j'estime comme dégradant, voire très peu fiable, l'application « à la lettre » des définitions toutes faites des manuels astrologiques, ou des logiciels informatiques, d'autant plus si ces études astrologiques sont automatisées et commercialisées par ces moyens. Cette façon de procéder, « robotique », qui divise, sépare et isole des éléments importants, donne toujours des résultats et des interprétations sans humanité et sans âme, souvent proche d'intention purement mercantile. À dire vrai, cela s'insère parfaitement dans la logique de notre société : les exploitants de la consommation de masse privilégient la quantité, « les horoscopes des médias mainstreams » et le chiffre d'affaire, à la qualité et l'être humain.

Vous l'aurez compris, ma manière d'aborder l'astrologie est là pour aider à l'évolution de la personne et pour aucune autre raison.

Si une astrologie entièrement focalisée sur les méthodes scientifiques soi-disant objectives  (statistiques,...) et fonctionnant par la « preuve » n'est sans doute pas très souhaitable, il existe également le piège inverse : celui qui consiste à délaisser les fondations astrologiques du passé, l'astronomie et autres découvertes modernes, essentiellement au profit de ses propres intuitions, de ses « ressentis », de ses « connexions subjectives » avec des « dimensions » tout aussi subjectives,...

Soit, il n'y a pas forcément d'inconvénient à ce que chacun fasse sa « propre astrologie » de son côté, mais avant de pouvoir proposer ses propres spéculations, il faudrait déjà bien assimiler les acquis et les expériences de ce qui a été  construit, depuis des millénaires, dans la discipline astrologique. Autrement, il existera toujours le risque qu'émerge sans cesse les théories les plus folles, les plus obscures, souvent basées sur un imaginaire envahissant et fondées sur « on ne sait quoi et on ne sait comment ».

Mon approche de l'astrologie n'est donc pas un mélange « new-age », mais n'exclue pas non plus des perspectives nouvelles, l'ouverture du cœur et les dimensions spirituelles de l'être, à partir du moment où elles reposent sur un bon équilibre entre « cerveau gauche » et « cerveau droit », pensée cartésienne et pensée symbolique (ou « magique »), raison et ressenti. Je tends à appliquer une astrologie qui unifie et non qui divise.

Je ne m'inscris pas non plus dans une logique de « diseuse de bonne aventure » ou de prophète de malheur. En ce sens, les notions de « positif » et de « négatif » s'estompent donc considérablement : il n'y a pas, de mon point de vue, de bons ou de mauvais thèmes, de destins voués forcément à l'échec ou à la réussite,... Un thème natal n'est pas figé, car même s'il implique certains types de conditionnements à de multiples niveaux, nous avons aussi le choix d'en tirer profit ou d'en subir les conséquences.

La Vie nous propose d'incarner un potentiel, et le thème en indique les lignes, mais qu'est-ce que nous allons en faire ? Là se trouve notre liberté parmi les possibilités offertes même si ces dites possibilités sont limitées en soi. Mon approche de l'astrologie prend donc en considération les différents déterminismes de la nature tout en incluant le fait que tout évolue, tout est dynamique, rien n'est permanent. L'humain a toujours la capacité de changer et d'amener son « potentiel de naissance », sa « graine » à son plus haut ou bas niveau. Ainsi, le thème astral révèle peut-être les modalités imposées dans la façon d'« écrire » son destin, mais il nous apprend aussi qu'il est du rôle de l'homme et de la femme d'en décider son contenu.

Mon approche astrologique ne me permet pas de remplacer les professions médicales et para-médicales. Bien entendu, certaines informations délivrées par l'astrologue peuvent contribuer à des compréhensions nouvelles, à des prises de conscience ou encore à des éclaircissements sur des « blocages » psychologiques, ce qui, en soi, pourrait déjà permettre des effets thérapeutiques.

Quoi qu’il en soit, je pratique en priorité une astrologie de conseil et tout ce qui est du domaine purement médical n'est pas de notre compétence. En cas de sérieux problèmes médicaux, de demandes de diagnostiques précis de santé ou autres solutions relevant d'un personnel soignant, il vaudrait mieux s'orienter vers les spécialistes maîtrisant leurs disciplines respectives.

Nous avons tous des limites, alors sachons-nous en tenir à nos « domaines d'expertise », à moins que nous ayons des formations et des expériences solides dans chacune de ces professions spécifiques. Présentement, ici, ce n'est pas mon cas.

L'astrologue n'a pas être le « Guru » de ses consultants ou à se fourvoyer dans une attitude de supériorité par rapport à ceux et celles qui viennent le voir. La connaissance astrologique n'est pas « supérieure » à d'autres et, surtout, c'est un moyen de compréhension qui ne devrait en aucun cas servir à des fins d'asservissement, de manipulations psychologiques ou à abuser de la faiblesse d'autrui. Elle ne devrait pas non plus se substituer à la volonté de l'individu.

En ce sens, mon approche astrologique se veut être au service de ceux qui en éprouvent le besoin. Toutefois, celle-ci nous donne seulement des « clefs » et nous délivre des conseils afin de trouver l'harmonie intérieure, mais il est de la liberté de chacun d'explorer ou non ces perspectives.

Et puis, il y a avant tout un échange entre deux personnes humaines, un dialogue qui n'est pas unilatéral et un instant de partage où chacun donne et reçoit dans le même temps. Je privilégie donc dans ma pratique astrologique des relations basées sur des vertus humaines et non sur des notions de prédation\domination. Le consultant n'a pas à être esclave des informations détenues par l'astrologue autant que l'astrologue n'a pas non plus, lui aussi, à être esclave des attentes de ses consultants.