Si, dorénavant et dans le futur, les super-pouvoirs Sagittaire ne sont pas développés, quelles seront les technologies qui les remplaceront pour le meilleur et pour le pire ? Amplificateur énergétique, tourisme 2.0, implants socio-culturels,… Lisez la suite du deuxième volet de notre méga-dossier !
Sommaire :
Réseaux sans frontières
L’énergie sagittarienne contient en son essence cette flagrante puissance de diffusion : elle répand par dilatation tout coefficient majeur par n²² ! En cela, si nous avons observé le lien qu’entretenait la technologie Gémeaux (signe opposé au Sagittaire) dans l’élaboration des réseaux interconnectés – et par extension sa contribution à l’essor de l’Internet, de la mobilité informatique et d’outils de communication nous ayant fait entrer dans une ère du « tout informationnel » – le Sagittaire est celui qui a facilité l’implantation massive des télécommunications mercuriennes à une échelle sans précédent. Des premiers ordinateurs reliés ensemble entre des universités américaines aux multiples satellites envoyés en orbite, le maillage de la « toile » virtuelle est devenue une pieuvre géante, mondiale, quasi-envahissante tant sa mainmise monopolisante s’impose dans tous les aspects de la vie organique, psychique et intellectuelle de n’importe quelle conscience individuelle ou collective.
À l’évidence, depuis quelques années, l’Internet est le support d’applications informatiques ayant permis le rapprochement de cybercitoyens éloignés et le rassemblement globalisé des différentes connaissances planétaires au sein d’un nouvel espace numérique immense, toujours grandissant et sans véritables frontières. Tout comme le maître du Sagittaire, Jupiter, la bulle de synthèse du champ morphoéléctronique qu’est le Net continue symboliquement d’enfler – à l’instar des mastodontes de l’économique numérique du GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) – d’amasser comme un goinfre tout le savoir humain dans des « Big Data Centers » disséminés un peu partout sur le globe, ainsi que d’être le parfait reflet virtuel d’une époque tendant à une culture mondialisée, unifiée, synthétisée.
Universe Wide Extra Web !
Et dans le monde de demain, ça ne s’arrêtera pas là ! À l’aide d’impressionnantes stations de communications spatiales équipées d’antennes hyperparaboliques, les technologies Sagittaires élargiront la portée du Réseau des réseaux à des fréquences… galactiques !
Bienvenu au Cosmonet, le Deep Space Network (DSN) de l’avenir, l’Internet du futur ! Bien sûr, une fois passée la grande euphorie terrienne des premiers « bip bip » sonores venant de l’espace et la mise en place d’un langage universel favorisant l’intégration des échanges inter-stellaires, nous pourrons enfin participer à l’enrichissement de l’incroyable polyconnaissance cosmique.
Enfin, en théorie ! Car il est davantage probable que nos rencontres distanciées avec le lointain étranger aboutissent plutôt en premier lieu à rejoindre dans sa partie de MMO préféré (Massively Multiplayers Online) ses potes humanoïdes de Elestar 382 pour une fiesta vidéoludique d’anthologie. Ou encore, pour les plus sages d’entre nous, à télécharger dans son implant culturel la philosophie extraterrestre de Pandora en vue de son insertion communautaire parmi des entités évoluées à la peau bleue. En l’occurrence, il paraît que plus on est de fous, mieux c’est. Déjà que c’était folklorique entre humains, alors imaginons avec nos amis des étoiles ! Surtout si nous laissons se diffuser un prosélytisme humain en envoyant ambassadeurs holographiques et autres avatars-évangélistes convertir des planètes en cours de virtuo-colonisation idéologique. Ah ça oui, en effet, pour une expansion de la communauté Online au reste de l’Univers, ça en sera sacrément une ! Merci qui ? Merci aux technos sagittariennes !
Intelligence supracosmique
En outre, au-delà du fait de pouvoir rendre les communications mercuriennes aussi vastes que l’espace, le Sagittaire en fera de même en ce qui concerne un autre domaine rattaché généralement à l’axe Gémeaux–Sagittaire : l’enseignement, la transmission des savoirs, la pensée. Aujourd’hui, la vulgarisation phénoménale de toutes les connaissances n’a jamais été aussi importante pour une bonne partie de l’humanité. De chez soi, nous pouvons effectivement tout apprendre !
Abordé avec les technologies gémélliques, il y a dorénavant pléthore de formations en ligne, d’e-learning (cours à distance), de webconférences, de sites encyclopédiques, de liseuses électroniques à la capacité de stockage de plusieurs bibliothèques nationales, de programmes éducatifs multimédias, de cartables avec ordinateurs portables ou tablettes embarquées, etc. En réalité, en fonction de son utilisation d’Internet, celui-ci peut permettre l’accès a une sorte de colossale université alexandrine 2.0 dématérialisée, multi-ethnique, pluridisciplinaire et finalement sans aucune limite informationnelle. Il n’y aura pas besoin de télécharger la prochaine e-drogue stimulant le facteur « veine » par dix pour réussir à passer ses examens, à se cultiver ou pour arriver à s’en sortir socialement !
En revanche, à l’avenir, le phénomène de démocratisation de l’apprentissage accéléré – via des pédagogies high-tech, des instructions robotisées et autres repro-facultés – poussera l’humanité à « gonfler » exponentiellement ses savoirs et à rester systématiquement « branchée » sur l’omniprésence de l’information digitale. Le savoir sera tellement banalisé que ne pas savoir sera synonyme de « downgrade » dans une matrice de l’artificialisation intellectuelle. Fatalement, il y aura une course à l’upgrade cérébral pour maintenir son niveau mental sur la moyenne du QI mondial dont lui-même sera constamment en train de grimper en flèche. Et, comme de coutume, les technologies sagittariennes apporteront une dimension supplémentaire au développement de la super-intelligence Gémeaux : des algorithmes pointus de méta-compréhension holistique !
Avec ces circuits mentaux très spéciaux imprimés quelque part dans leurs cerveaux en quartz, certains androïdes ne seront plus seulement instruits dans le but de devenir de simples professeurs à l’intellect éléctrodynamisé mais bel et bien pour être capable de saisir une métaphysique élaborée ! Tandis que quelques autres humains ne pourront s’empêcher de rivaliser avec eux en s’injectant dans leurs puces neuronales, par milliers de Téraoctets, des cyberconnaissances sociologiques, géopolitiques et spirituelles. Dès lors, dopés aux sciences humaines les plus avancées et dotés de composants informatiques à cognition sociale améliorée, des IA émergeront sur la scène internationale en devenant les représentants ultimes d’égrégores idéologiques, des cyborgs postmodernistes prendront le pouvoir de spectaculaires groupes institutionnels, des hybridées amazones aux arcs à onde plasmique seront à la source d’énormes organisations insurrectionnelles et des papes robotiques s’érigeront en icône emblématique de la religion dominante de leur planète voire de leur système solaire entier ! Poursuivant les avancées des androïdes Balances, certains d’entre eux pourraient même très facilement comprendre le contexte géo-universel de la Voie Lactée et prendre leurs places au sein d’assemblées parlementaires galactiques ! Humains, extraterrestres et machines évoluées seront alors soit au coude-à-coude pour monter sur le Trône du Roi de l’Olympe Spatial ou soit « main dans la main « pour une gouvernance faisant honneur au melting-pot interstellaire et robotique !
Chevauchées du IIIiéme millénaire
Expansion, aventure, découverte, il n’y a pas à dire, l’énergie sagittarienne adore nous faire voyager à l’autre bout du monde via des « road trip » parfois mémorables ! Aujourd’hui, elle nous facilite même la tâche de par l’invasion de procédés technologiques à exploration immersive. Avec nos écrans et nos casques VR, nous sommes déjà à deux doigts de gambader dans un monde hyper-réaliste – calqué sur la numérisation 3D de Google Earth – avec des « Lara Croft » pacifistes entièrement refaites en images de synthèse. Du mode Street View avancé pour repérer à l’avance les lieux de ses futures super-vacances au Guatemala avec sa bande de potes improvisée, à la pré-visite holographique permettant de rencontrer des locaux pour mieux préparer sa prochaine expédition dans la savane africaine, le plus grand simulateur de voyage de tous les temps nous offrira la possibilité de parcourir le globe dans ses moindres recoins, d’une manière totalement virtuelle, sans que nous bougions un seul pouce de notre incroyable salon !
Mais pour les adeptes au tourisme reconverti à la sauce 2.0 ayant l’irrépressible besoin de poser leurs gros sabots technophiles sur un terrain bien réel, il existe également le kit du parfait globe-trotter numérique !
Avec lui, une fois arrivé à destination, les lunettes augmentées à géolocalisation intégrée font déjà le boulot en affichant d’une grosse flèche verte la bonne direction à prendre, suivie de différentes maps interactives indiquant en temps réel toutes sortes de flux urbains ainsi que les monuments à absolument visiter avec toute la documentation associée en surimpression. Pendant ce temps-là, les applications à reconnaissance faciale du smartphone font chauffer leurs algorithmes pour fournir les CV socio-culturels des personnes rencontrées et les chaussures de rando’ connectées font état du nombre de kilomètres effectués depuis le premier pas en sol étranger. Mais pas de panique car je vous vois venir : les petits plaisirs réconfortants, les meilleurs restaurants aux couleurs folkloriques du pays ou encore le prochain festival un peu déjanté du coin seront aussi notifiés de leurs légendaires marqueurs pixelisés !
Et puis bien sûr, puisqu’il est apparemment plus fun de partager ses expériences dépaysantes au reste du monde et à tous ceux rester cloîtrés dans leurs confortables chaumières, il suffit juste d’appuyer sur le bouton « enregistrer » des caméras embarquées pour filmer les derniers exploits de sa session de VTT extrême en plein cœur des canyons de l’Arizona, aussi bien que sa facilité record à enfiler les cocktails-maisons. Et d’en envoyer ensuite instantanément le best-of à toutes les plate-formes vidéos de la planète ! C’est ainsi. Nous avons dorénavant troqué les cartes postales et autres Lonely Plantet de nos volumineuses valises au profit de technologies mobiles faisant savoir et ressentir à la terre entière notre passion à crapahuter omniscienment à travers les continents. La grande odyssée touristique ultra-connectée, c’est déjà maintenant !
« Tout le monde en selle pour Jupiter ! »
Toutefois, pour nos Christophe Colomb de demain, le frisson en terres inconnues ou la « wildlife’s style » absolue ne sera certainement plus cette simple petite chasse au trésor semi-virtuelle autour du globe – objets virtuels à trouver dans des endroits mythiques à couper le souffle, par exemple – ni la diffusion en « live streaming » d’expéditions rocambolesques via son blog de voyage « mon-tour-du-monde-en-10-jours.com », mais de battre la campagne stellaire à bord d’une navette spatiale ! Si les technologies Gémeaux changeront probablement le visage des déplacements urbains des villes inter-citadines de par leurs véhicules aérodynes à suspension, leurs trains hyperloops effectuant un Paris\New-York en 20 minutes et leurs Jets-Packs vertigineux, celles du Sagittaire propulseront l’humanité à de nouvelles dimensions cosmiques : le voyage sidéral, si longtemps espéré, au sein de notre univers bien-aimé !
Dès lors, il sera courant de patienter dans des spatioports planétaires bondés de monde avec des vaisseaux-éclaireurs de classe LF-1 en stationnement, des robhôtesses-interprètes répondant dans le dialecte souhaité aux questions posées (contexte politico-religieux d’une planète,…) et d’immenses cargos spatiaux en arrimage prêts à décharger leurs matériels d’hyperdrives, d’amplificateurs d’énergie et autres podracers fabriqués sur les exoplanètes de systèmes stellaires éloignés. Dans ces tentaculaires aérogares hyper-futuristes et cosmopolites appartenant à des confédérations de transport interplanétaire, nous pourrions nous-mêmes attendre la venue d’une barge d’embarquement X86 nous amenant à rejoindre en orbite un sublime, un majestueux, non que dis-je, un titanesque paquebot-flottant capable d’accueillir des centaines de milliers de passagers à son bord et dont la mission sera de nous faire vivre une méga-croisière galactique avec escale sur de nombreuses planètes variées puis retour en bonne due et forme sur Jupiter lui-même. Mais ce sera sans compter sur ces suprastructures de StarGates continentaux à l’intérieur desquelles nous pourrons prendre un très coûteux billet en vue d’un prochain saut téléportatif collectif vers une galaxie lointaine ! E-ticket migratoire et spaceport en poche, rendez-vous dans le futur devant le spectaculaire portail géant n°6 pour un départ sensationnel sur Andromède !
Évidemment, le rêve de tout navigateur indépendant à l’âme gentiment rebelle sera de se munir de son précieux guide du routard du futur – c’est-à-dire essentiellement d’un Atlas-GPS rempli de cartes cosmiques tridimensionnelles et holographiques – d’une oreillette à traduction universelle, d’un blouson de pilote à oxygénation adaptable et d’une vrombissante corvette « travel space » anti-gravitation pour suivre les légendaires « routes des étoiles » à la découverte de nouvelles civilisations extraterrestres !
Pour sûr, l’horizon des planètes et le « vide sidéral » devrait être rapidement « rempli » par l’effervescence de massifs engins spatiaux à la poursuite d’une impressionnante épopée cosmique. Une épopée qui pourra d’ailleurs parfois se transformer en Far-West de l’espace et où l’on pourra carrément s’acheter une étoile à des prix défiant toute concurrence ! En bref, grâce aux technologies sagittariennes, nous serons des milliers à revivre les fantastiques aventures starwarsiennes du Faucon Millénium !
Vie amplifiée
Il est vrai que l’énergie de ce signe tend à ce joyeux expansionnisme qui ne se rend même plus forcément compte de tout l’espace qu’il occupe. Avec lui, nous l’observons une fois de plus, tout prend une improbable ampleur et devient méga impressionnant, ultra spectaculaire, gigantesque, épique. À la fois fascinantes, inquiétantes et rassurantes, les technologies futuristes sagittariennes sont vraiment d’envergures à générer un « Waouh » planétaire !
Une des autres futures vedettes de ces technologies ? Des appareils, plus ou moins miniaturisés, à amplification particulaire. Tout l’inverse des engins virginiens à charge plasmique réductionniste. Ici, les inventions marquées par les logos d’une flèche pointée vers le ciel permettront théoriquement d’accroître n’importe quel objet à des dimensions parfois surprenantes. De quoi donner une vraie définition à la « réalité augmentée », celle-ci étant cette fois-ci parfaitement palpable et bien tangible !
Ainsi, il suffira d’utiliser ces outils « Jupiter Blow-Up » pour que la tente tenant dans la minuscule poche de son super pantalon d’aventurier retrouve instantanément sa taille initiale ou que la petite graine située au creux de sa main devienne la dégoulinante pizza du soir. Et bien sûr, une seconde utilisation de l’outil transformera la tente en version « ultra-large » et la pizza en modèle « familial » ! Le rêve de tous randonneurs du XXIIième siècle, toujours à court de place avec leurs sacs-à-dos téléportatifs remplis à ras bord d’artefacts high-tech exotiques, de bidules GPS spatiaux et autres bâtons de pèlerin à rayonnement laser connectés aux données cartographiques des terrains terrestres et extraterrestres de la galaxie entière !
Technologie Extended
Mais la spécificité de cet AmpliTech – qui le rendra si indispensable aux yeux de tous – ne sera pas sa folle faculté à changer nos ceintures en exhausteurs temporaires de taille proéminente, mais sa capacité à décupler d’une façon phénoménale la puissance technologique de toutes les autres ! Que ce soit sous forme de puce électronique, d’onde ou de machine amplificatrice plus sophistiquée, couplés à ce « booster », la petite batterie solaire du Lion pourra alimenter énergétiquement votre palace quatre étoiles pendant des années ; les imprimantes 3D à taille de hangar et les robots-constructeurs du Taureau pourront bâtir des mégalopoles faramineuses à des vitesses incroyables ; le rayon laser des Scorpions–Vierges pourra devenir une arme de destruction de planètes ; le bouclier déflecteur du Cancer pourra être étendu à l’échelle stellaire ; etc.
Toutefois, si cette super-technologie « Sagittaire » sera déjà en soi des plus époustouflantes, le nec plus ultra de cet AmpliTech sera bel et bien son exemplaire nomado-modulaire : en plus de pouvoir amplifier l’efficience des technologies rencontrées – mêmes les plus inconnues – lors d’escapades incongrues, cette sorte de châssis high-tech universel permettrait également que l’on y « plugge » des modules technologiques de différentes natures. Imaginez alors cette invention capable d’accepter la plupart des technologies du zodiaque au sein d’un même appareil !
Par exemple, nous pourrons à la fois ajouter dessus des injecteurs de nano-particules guérisseuses pour jouer les infirmiers ambulants, puis y insérer un kit « traqueur » trouvé en bord de route pour visualiser des entités invisibles et encore y encastrer une carte d’extension spécialisée dans la domotique pour piloter ou hacker des résidences à distance. Et pour finir, toutes ces fonctionnalités affriolantes pourraient ensuite être exploitées en même temps afin de générer des facultés cybernétiques synthétisées et uniques en leurs genres. Dans notre exemple, l’engin tunné pourrait décontaminer instantanément n’importe quelle portion de jungle hantée par des démons divers. Ou encore, il pourrait exorciser chaque personne, potentiellement possédée par des esprits parasitaires, dès le seuil de notre beau campement monté en pleine campagne sauvage ! Les possibilités combinatoires entre technologies resteront donc énormes voire illimitées. Assurément, les androïdes multi-fonctions n’auront qu’à bien se tenir !
Plus-value cybernétique
Cependant, pour survivre dans de vastes cybercités ethnoprotéiformes où la frénésie à la course technologique sera exponentielle, les individus eux-mêmes seront poussés à augmenter significativement leurs compétences éléctro-organiques. Bien sûr, il ne s’agit pas ici de l’implantation d’une petite prothèse bionique pour améliorer ses prouesses au piano ou de la transformation de son œil en œil de chat pour voir la nuit, mais bien de la bonne grosse mise-à-jour sagittarienne faisant de nous des champions centaures gonflés aux amphétamines biotechnologiques.
En allant ainsi à « l’Update Big Tower » de la ville, les plus fortunés d’entre nous pourront passer sous les ondes de l’AmpliTechHuman afin de rehausser l’ensemble de leurs facultés présentes – démultiplication des capacités mémorielles, intelligence accrue, sécrétion accélérée d’hormones de confiance,… – tout en se faisant installer de fameux mega-packs bioniques comportant l’ajout de nouveaux plug-ins psychiques, d’add-ons physiques derniers cris et autres implants nanotechs.
Pas de doute, la technologie Sagittaire permettra une nouvelle étape dans l’évolution transhumaniste : en une seule fois, les hommes et les femmes pourront être décuplés, améliorés et bardés de nouvelles fonctionnalités biologiques, électroniques et psychiques. Elle favorisera dès lors l’essor de l’humain « élargi », « étendu » et… surboosté en Zeus version Deus Ex Machina ! Pour le plus grand plaisir de ces monstres cybernétiques en quête de nouveaux champs d’applications à leurs aptitudes fraîchement ajoutées !
Néanmoins, il faudra rester vigilant aux promesses d’un électro-Jupiter ouvrant constamment les vannes sur-consuméristes d’une civilisation en pleine abondance. Car, comme en informatique, toutes sortes de boursouflures technologiques peuvent surcharger un système en le faisant gentiment dériver vers « une usine à gaz » beaucoup trop lourde à gérer et l’amenant fatalement à « ramer », à « bugger » et à faire planter toute la machine sur laquelle il repose ! Serons-nous alors dans la capacité d’éviter toute tendance excessive au risque de causer une inflation sans limite à même d’exploser une humanité trop technoïde ? Ce n’est pas dit. Quoique nous le savons déjà tous un peu : il est vrai que des technologies « Sagittaire » favorisant des géants bioniques surpuissants, des accroisseurs matériels et des amplificateurs énergétiques, ça peut rapidement virer à la grande débâcle irraisonnée du millénaire !
Et ce d’autant plus lorsqu’elles seront couplées avec d’autres technologies sagittariennes, tout aussi surpuissantes qu’elles, comme par exemple celles étant liées aux sciences environnementales et climatologiques. Éclater les nuages pour générer de la pluie, déplacer des continents pour X raisons, créer des satellites foudroyants pour accumuler de l’électricité, cela sera peut-être cool et intéressant pour obtenir des conditions terrestres toujours favorables à notre prospérité, mais si les hommes et les femmes se mettent en rogne et se servent de ses moyens pour en faire de démentielles armes climatiques, ça sera déjà beaucoup moins drôle ! Nous avons déjà un petit aperçu de ce que peut donner un Jupiter en crise jouant éventuellement de la HAARP : une planète Gaïa très énervée, instable et hyper-tempétueuse ! Acculés face à ces « colères technologiques », il ne restera alors plus qu’à faire offrande de nos droïdes et autres membres bioniques pour calmer ces divinités du futur !
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Accès aux super-pouvoirs « Sagittaire » ici.
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Guillaume Cosnier – Tous droits réservés sur le texte.
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